Certains noms de rues évoquent l’Histoire nationale récente.
Rue du 11 NOVEMBRE 1918
Place du 8 MAI 1945
Rue du GÉNÉRAL DE GAULLE
Rue GUYNEMER
Rue MERMOZ
Rue SAINT-EXUPERY
D’autres font référence à l’histoire locale du dernier siècle.
Rue JEAN BOUTE
Rue ainsi nommée en mémoire d’un conseiller municipal très estimé de la population, disparu tragiquement dans un accident de la route en 1978.
Rue DELPHIN CHAVATTE
Né à Laventie en 1917, membre des forces françaises libres, mort au combat en Syrie en 1941.
Rue PAUL DUMONT
Maire de Laventie de 1929 à 1945.
Rue ALFRED DUQUESNE
Alfred Duquesne, maire de Laventie en 1918, puis réélu en 1923 et 1926. C’est à lui que l’on doit, en grande partie, la reconstruction de la ville après la guerre 1914-18.
Rue DESIRE FÉNART
Maire de Laventie de 1945 à 1977.
Rue ROBERT PARFAIT
Né en 1921, membre du réseau de Résistance « Voix du Nord », sergent des F.F.I, mort pour la France en 1944.
Rue DU TRAIN DE LOOS
A la mémoire du dernier train de déportés qui quitta la France le 1er Septembre 1944 en direction de l’Allemagne. 1250 résistants, dont la plupart avaient été incarcérés à la prison de Loos, furent entassés dans 15 wagons de marchandises. Ils mirent plusieurs jours à gagner les camps de concentration. 130 seulement en revinrent.
Rue HENRI PUCHOIS
Maire de Laventie de 1977 à 1993. Il est décédé pendant son mandat.
D’autres encore font allusion à un passé plus lointain. Des Laventinois passionnés par l’histoire locale apportent des précisions ou tout au moins des suggestions vraisemblables quant à l’origine de ces appellations
Rue DES BATONCEAUX
Évoque les bagarres à coups de bâtons qui y avaient lieu entre gens du Pays de L’allœu et habitants de La Gorgue.
Rue DES BANNOIS
Pourrait tirer son nom de la ferme du comte de l’Esbannoy à laquelle elle menait. Selon d’autres sources, les bannois désignaient les basses terres souvent noyées.
Rue DU BAQUEROT (ou Bacquerot)
Cette rue aurait mené à la ferme de monsieur Bacquerot.
Rue DE LA BOUCHAUDE
Devrait son nom aux marnes chaudes (boues chaudes) utilisées pour amender les champs.
Rue DU GRAND CHEMIN
La plus ancienne de la région. Elle correspond à une route d’invasion de la Gaule, sur un axe Arras-Cassel, appelée Voie Romaine.
Rue DES CLINQUES
Trois origines sont possibles :
– « Clinques » peut venir du verbe « clinquer » faire du bruit
– ou du nom « clinche » qui sert à ouvrir une porte.
D’autre part, « clinques » signifie, en patois picard, des femmes assez grandes.
Rue DU FORT D’ESQUIN
Fait allusion aux forts construits après 1347 à la périphérie du Pays de L’alloeu et destinés à le protéger.
Rue MASSELOT
Jadis, le blé arrivait au moulin de Fauquissart par barques qui empruntaient le courant du Pré. De là serait venu le nom de « Rue Matelots », transformé par la suite en « Rue Masselot ».
Rue DES MONTS
Devrait son nom à des champs bombés qui faisaient l’originalité de certains secteurs du Pays de L’alloeu et que l’on trouvait de part et d’autre de cette voie.
Rue PIETRE
Rue qui menait à la ferme du seigneur de Piètre.
Rue du 43ème R.I.
Rue inaugurée en 1989. Son nom rend hommage au 43ème Régiment d’Infanterie, autrefois 43ème Royal des Vaisseaux, valeureux régiment lillois qui s’illustra sur de nombreux champs de bataille.
Rue DU TILLELOY
Viendrait de « Tiliolium », lieu planté de tilleuls.
Rue DE LA VANGERIE
Vangerie fait irrésistiblement penser à « vengeance », comme celle que ne devait pas manquer d’engendrer la haine provoquée par les massacres qui eurent lieu pendant la véritable guerre que se livrèrent les Wastepatte (famille de grands fermiers) et le seigneur de Ghennerie.
LA VERDE RUE
Les assemblées de la Verde Rue réunissaient, du Moyen Age à la Révolution, le bailli, les échevins et les hommes de la paroisse, afin de délibérer sur des questions d’intérêt local.
Rue DES VIENNES
Il y eut un triple meurtre dans cette rue en 1733. Marie-Françoise Queste et ses deux enfants y furent assassinés par Alexis, André et Marie-Christine Vienne.